KENT, OHIO – L’archéologue Metin Eren de l’Université d’État de Kent suggère que les points Clovis étaient plus susceptibles d’avoir été utilisés comme couteaux pour couper la viande de mammouths déjà morts, ou comme pointes de fléchettes pour effrayer d’autres charognards, que comme armes pour tuer de si gros animaux, selon un Actualités Scientifiques rapport. En utilisant des mesures prises sur des mammouths laineux asiatiques préservés et des mammouths colombiens, Eren et ses collègues estiment que les couches de peau, de graisse, de fourrure dense et de longs poils externes mesuraient de sept à 12 pouces pour le mammouth laineux, et plusieurs pouces de moins pour un mammouth colombien, qui n’avait peut-être pas l’épaisse couche de fourrure. Eren note que les organes internes des animaux étaient également protégés par les os de leurs cages thoraciques. Les chercheurs ont ensuite tiré des répliques de points de Clovis en blocs d’argile et ont constaté que les points de Clovis parcouraient en moyenne seulement sept pouces à travers le matériau. Les points plus petits avaient tendance à pénétrer plus profondément dans les blocs que les plus grands, a expliqué Eren, mais leurs larges pointes limitaient la pénétration. Lorsque les points de réplique ont été tirés sur des planches de chêne, qui ne sont pas aussi dures ou denses que des nervures, tous les points, sauf trois, se sont brisés au premier coup. Pourtant, les points brisés ne sont pas couramment trouvés sur les sites présumés de mise à mort, a déclaré Eren. Lisez l’article scientifique original sur cette recherche dans Journal of Archaeological Science: Rapports. Pour en savoir plus sur un camping utilisé par les chasseurs de la culture Clovis il y a 13 000 ans, allez sur « Autour du monde : Michigan. »