Ce papier ayant pour propos « l’archéologie » a été vu sur internet, nous avons voulu vous le divulguer dans cette publication.
Le titre (Mémoire vive d’Oliver Laric, quand le contemporain s’invite au Musée de la Romanité.) est sans ambages.
Sachez que le chroniqueur (identifié sous le nom dev) est reconnu comme quelqu’un de sérieux pour plusieurs autres encarts qu’il a publiés sur le web.
La crédibilité est ainsi élevée en ce qui concerne cet éditorial.
Voici lle texte :
Oliver Laric, sa démarche et l’art post-internet
La notion d’hybridité chez Oliver Laric est l’inverse de celle de l’Antiquité où l’homme civilisé se définit en opposition à l’univers barbare et dangereux des créatures hybrides qui peuplent la mythologie.
Il chérit tout particulièrement le sujet de la relation humain-animal, qui peut prendre différentes formes et utilise différentes techniques pour élaborer ses modèles en 3D.
L’hybridité au coeur de son travail
Lorsqu’on se balade parmi les oeuvres de l’exposition, on s’aperçoit que la relation humain-animal et la thématique de l’hybridité reviennent souvent.
On peut observer Cupidon jouant avec un chien et Neptune avec son dauphin ou encore Hermanubis ou la statuette de Pan et Bacchus.
Oliver Laric cherche à démontrer que l’existence se décline en possibilités infinies et qu’il n’existe pas seulement deux conditions qui s’opposent : humain ou animal, tout comme on n’est pas homme ou femme avec Hermaphrodite et qu’il y a, au contraire, de nombreuses manières d’être humain, animal, homme, femme, qui s’entrecroisent et se mélangent.
Travailler avec des personnages hybrides permet donc à Oliver Laric d’évoquer sa vision fluide de l’existence et d’abolir les frontières.
Le choix de la réinterprétation de la statue d’Hermanubis est un clin d’oeil au Musée de la Romanité puisqu’elle avait déjà été exposée dans le cadre de l’exposition Pompéi en 2019.
La sculpture selon Oliver Laric
Oliver Laric utilise la technique de la photogrammétrie. Il s’agit de prendre des photos d’un objet avec un appareil quelconque (téléphone, appareil photo etc…) sous plusieurs points de vue différents. Ensuite, il entre les images dans un logiciel et c’est un algorithme qui va reconnaitre tous les pixels homologues dans les images.
Il associe toutes les images entre elles et il élabore le modèle en 3D.
Suite à cette première étape, il effectue un travail de post-production sur les fichiers imprimés. Il va pouvoir modifier les proportions, régler la lumière, créer de nouvelles formes, ajouter des parties à la sculpture et ainsi de suite. Enfin, il pourra imprimer la statue avec une imprimante 3D.
Pour ce faire, il peut utiliser des matières différentes… du polyuréthane, de la résine, de l’aluminium, de la poudre de verre, du nylon etc…
En revanche, son travail est bien différent par rapport à celui d’un sculpteur dans l’antiquité.
Le sculpteur grec enlève de la matière en sculptant son bloc alors qu’avec une imprimante 3D Oliver rajoute couche par couche de la matière.
De plus, dans l’antiquité, le sculpteur était souvent confronté à la difficulté de sculpter des pierres différentes avec de multiples qualités de marbre ou de calcaire existants, certains plus faciles et malléables que d’autres.
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