Ce texte ayant pour thème « l’archéologie » a été observé sur internet, nous avons voulu vous le révéler ci-dessous.
Son titre saisissant (des économies pour les professionnels) est parlant.
L’éditorialiste (présenté sous le nom d’anonymat
) est reconnu comme quelqu’un de sérieux.
Vous pouvez lire ces infos en toute tranquillité.
L’article original mentionné :
À partir de janvier 2024, professionnels comme particuliers auront l’obligation de composter leurs biodéchets.
Le restaurant du golf de Niort, Au 19, s’est lancé dans la grande aventure du compostage. Depuis six mois, trois bacs en bois ont été installés : un 1er bac accueille les déchets alimentaires issus des épluchures de cuisine ou des restes de repas. Un 2nd bac sert de maturation au compost. Un 3e stocke les matières sèches qui seront mélangées aux biodéchets pour permettre leur transformation en compost.
« La gestion des déchets au golf, aujourd’hui c’est zéro dépense », se réjouit Fabrice Régereau, gérant de l’établissement. « Sur 1 an, l’objectif est de 2,5 tonnes de biodéchets valorisées sur place. Ce qui nous permet de passer de 417€ à 44€/an de redevance spéciale. » Une redevance à laquelle tout professionnel, au-delà de 840 litres de déchets collectés par semaine, est assujetti en proportion des volumes collectés. « Et l’on revend notre huile de friture à Veolia, soit ½ tonne d’huile par an, ce qui représente 350€ récupérés et nous permet d’être à l’équilibre. »
Au 19, 10 kg de déchets organiques sont mis au compost par jour, dont 1 kg de marc de café. « Pour nous, cette gestion est facile, à la fois plus écologique et économique. Le bac d’apport se remplit en 2 mois ». Le compost produit est ensuite valorisé sur place, pour les herbes aromatiques cultivées en permaculture, ou au pied des arbres.
Pour mettre en place ce compostage, Fabrice Régereau a bénéficié d’un accompagnement des services de Niort Agglo qui ont fourni gratuitement les bacs de compost, et d’une formation pour apprendre les méthodes de compostage. L’Agglo assure un suivi dans la durée : par des visites sur site pendant 12 mois, jusqu’à autonomie complète, et via le logiciel Logi Prox qui permet d’évaluer les quantités compostées. Une démarche dans laquelle d’autres établissements se sont lancés, tels que le bar-restaurant Le Rexois, à St-Georges-de-Rex, la Maison d’accueil spécialisée du Fief-Joly, les cantines scolaires de Coulon, St-Hilaire-la-Palud, le camping du Lidon… « La plupart des professionnels ne pensent pas que le compostage des biodéchets est possible pour eux. Aujourd’hui, trop de déchets organiques partent en ordures ménagères, destinées à l’enfouissement. Il faut travailler à ne pas générer de déchets lorsqu’ils peuvent être évités. », plaide Dominique Six, vice-président de l’Agglo en charge des déchets. Un objectif zéro déchet dont Fabrice Régereau est fier : « Depuis la mise en place du compostage, nous n’avons plus de poubelle d’ordures ménagères. »
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